Se réjouir du malheur des autres est une jouissance incomparable, reconnaissait hier soir Boris Cyrulnik, éthologue et neuropsychiatre de renom, à l'émission de Frédéric Taddei, sur France 3.
La Rochefoucauld, en un siècle lointain, avait déjà formulé cette vérité choquante (" dans l'adversité de nos meilleurs amis, nous trouvons souvent quelque chose qui ne nous déplaît pas "). Un auteur audacieux avait même osé écrire : " Le chagrin des autres est un plaisir qui n'a jamais rien coûté " !
Toutes les bonnes âmes, aussitôt, de se récrier : pas possible, comment peut-on dire une chose pareille ?
Justement, on ne peut pas le dire ! Quant à le faire, on ne s'en prive pas.
Toujours pas convaincu(e) ? Lisez le chapitre XI du Bréviaire (Savourer l'embarras d'autrui) et on en reparle.
Bravo pour votre blog !
RépondreSupprimerUne vraie bulle légère comme le pet d'un ange !
zouzou