Une petite surprise à glisser au pied du sapin ?
“ Elle me gonfle d'avance, cette Journée, avec tout son battage médiatique ! nous écrit un lecteur du Bréviaire. Et les autres jours de l'année, on aurait le droit de jouer les affreux Jojos ? Ça me rappelle les "bonnes résolutions" qu'on prenait à l'âge tendre et qu'on s'empressait d'oublier. Pendant 24 heures, nous allons changer la nature humaine, top chrono !
Et si on la gardait telle quelle, la nature humaine, avec son accompagnement croustillant de petits plaisirs honteux ? ”
Merci, cher lecteur, pour votre... gentillesse. |
| Le numéro octobre-novembre de Clés |
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| Sous l'humour, retrouver du sens |
Dans une interview au Wall Street Journal, Landis plante de nouvelles banderilles (des seringues !) dans les fesses de son rival, cite des faits, des anecdotes parfois ahurissantes : il évoque des transfusions sanguines réalisées en 2004 dans un hôtel près de Limoges, avec des guetteurs postés à l'extérieur. Ou dans le bus de l'équipe US Postal sur une petite route de montagne isolée ! Etc... etc...
Le pire est que l'emmerdeur n'a même pas eu conscience de s'adonner à un petit plaisir honteux. Et, a fortiori, d'en jouir. 
☛ dans l'affaire des Bleus, on n'aura pas eu besoin d'attendre.
Il n'y a même que cela de bon. "
L'enjeu est planétaire : le look de leur page d'accueil ! Pour ne pas être à la traîne de son concurrent, qui met chaque jour une photo différente en fond d'écran, Google avait décidé, hier, de faire la même chose à titre de démonstration. Mais, suite à un bug, impossible aux internautes de saisir la raison de ce changement. D'où une avalanche de protestations, qui a obligé le géant à battre en retraite et à rétablir sa page blanche habituelle. Bref, un coup d'épée dans l'eau.
Demain samedi, en regardant la très glamour Daphné Roulier, épouse d'Antoine de Caunes, présenter "L'effet papillon" sur Canal +, pensez à l'aveu qu'elle faisait au magazine Elle en avril dernier :
Week end de mariage (pluvieux) en Normandie. 150 invités, repas interminable comme il se doit, avec plats noblement baptisés et trou normand en entr'acte. Jusque là, tout va bien.
Mais ce que chacun redoutait pour lui-même arrive à l'un des convives de notre table, par la faute du duo de canard : une giclée de sauce large comme la main atterrit sur sa cravate sombre ! Catastrophe. Le rouge au front, le joueur de paint ball s'éclipse et revient bientôt sans sa limace.
"Ah bon, tu travailles le lundi de Pentecôte ?"
Le déroulement du bâillement fait intervenir de nombreux neurotransmetteurs ; la dopamine joue un rôle central, en activant la production d'oxytocine par le noyau paraventriculaire de l'hypothalamus. L'oxytocine active la sécrétion cholinergique de l'hippocampe et l'acétylcholine déclenche le bâillement par effet sur les récepteurs muscariniques des muscles du larynx, du visage et de la mâchoire impliqués dans son déroulement.
Attention, prière de ne pas rire ! Vingt-cinq spécialistes de renommée mondiale vont cogiter pendant deux jours à l'Hôpital de La Salpêtrière pour tenter de répondre à l'interrogation formulée en 1626 par Scipion Dupleix, conseiller et historiographe du Roy : « D'où vient cela que nous baaillons voiant baailler les autres ? »
Le petit plaisir honteux de Napoléon à Austerlitz (voir notre post d'hier) nous incite à nous placer aujourd'hui du côté des victimes. Au demeurant, celui qui s'amuse à dispenser ses vents alentour s'expose, un jour ou l'autre, à une contre-attaque qu'il n'aura pas volée.
