À chaque jour ses petits plaisirs honteux

Gens célèbres ou anonymes, nous avons tous nos PPH.
Qu'elle se situe à l'autre bout du monde ou sur notre palier,
l'actualité en fabrique à la chaîne et enrichit sans cesse notre Bréviaire.


29 avril 2010

A la vôtre !

La guerre des apéros géants aura-t-elle lieu ? Il s'en monte de plus en plus en région, les préfets s'arrachent la casquette, les keufs le képi, les arrêtés pleuvent*, les autorités constatent qu'elles n'en ont plus aucune**.
Poussée par les vents de Facebook, l'épidémie se répand plus vite et plus fort que le virus H1-N1, cet épouvantail qui nous a tant occupés pour rien. Là, c'est à la fois moins et plus dangereux. Trois clics et tout le monde rapplique.

Comme dans une tournée déjà rodée en province, un grand apéro doit bientôt se produire à Paris, au pied de la Tour Eiffel.
L'encadrer ? C'est compliqué. L'interdire ? Ce serait un mauvais signal. Le priver d'alcool ? Ce ne serait plus un apéro. Sans compter qu'en chaque participant sommeille un électeur... Bref, avec leur façon imparable d'ameuter les "amis", les réseaux sociaux ont inventé un PPH bien encombrant, qui mérite une place d'honneur dans le chapitre "Emmerder le monde".
"Quand il y en a un, ça va... c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", a dit un auteur célèbre.
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* qui n'arrêtent rien
** autorité

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